mardi 28 août 2012

L'equicoaching vous apprendra ce qu'est la puissance d'une émotion


Je reçois en consultation privée d'équicoaching des personnes qui me demandent de les aider à "maîtriser" leurs émotions. Elles ont des idéaux déraisonnables de personnages glaciales qui présentent au monde une surface lisse.
Dans la lignée de La base de la motivation expliquée par l'équicoaching et Comment l'équicoaching permet de comprendre que la communication est un échange où je témoigne de mon parcours personnel voici comment j'ai découvert la puissance d'une émotion avec mon premier cheval.

J'ai donc passé environ huit mois au Haras de la Cense espérant faire des choses magiques avec mon Lancelot. Je tentais de rentrer en contact via une technique qui privilégiait le geste, et j'étais entourée de cavaliers professionnels - ce que je n'étais pas. Frustration! J'en ai versé des larmes voyant que les autres faisaient avec leur cheval des exercices que je n'arrivais pas à réaliser.
Comme le mentionne Linda Kohanov dans son livre le "Tao du Cheval" l'équitation dite éthologique peut parfois donner un sentiment de trahison quand vous êtes face à des cavaliers qui vous assènent que si vous n'avez pas de "feel" ils ne peuvent rien faire pour vous. Ce graal du "feel" est de vous connecter à votre ressenti face au cheval et ce n'est pas une technique.

Nous avons tous des "ressentis" qui sont l'expression physique de nos émotions et ce dès la naissance! 

Si les instructeurs ne pouvaient m'aider c'était simplement parce qu'ils sont formés à vous aider à reproduire des gestes et vous laisse vous débrouiller dans le ressenti qui peut l'accompagner. Pourtant c'est se priver de ce que l'on sait aujourd'hui qu'à la base de tout apprentissage se trouve une émotion.

Quand l'entourage l'ignore, ou est sans maturité à pouvoir vous aider à le rencontrer, ce fameux feel est déstabilisant.

J'avais donc un cheval fatigué que je lui demande plusieurs fois la même chose sur une journée et qui s'endormait entre chaque exercice. Parfois un instructeur le prenait pour le plier aux exercices demandés et je voyais mon Lancelot avec un air de colère triste me jeter un regard en coin. J'étais en dissociation car incapable de me connecter à ce qui se déroulait. Cela me plongeait dans une immense solitude.

Par contre quand j'emmenais mon  fier Lancelot faire une ballade dans la forêt avoisinante, j'avais un cheval tout en émotions, hennissant, les oreilles pointées en avant, le pas alerte et vif... j'étais bouleversée!

On ne manifeste pas ces émotions en public!

Il m'a été donné d'entendre cette anecdote récemment. Une entreprise charge une agence de faire un film publicitaire pour la promotion d'un de leurs produits. Le film est tout simplement somptueux dans le résultat attendu au point que, à la première vision, une jeune femme de l'entreprise fait de rapides applaudissements de joie à la fin de la projection en s'écriant d'une petite voix enthousiaste : "Ooooh... c'est réussiiii!".
Fin de l'épisode.

Dès qu'elle sort de la salle de projection : convocation à la direction.
D'un ton glacial il lui est signifié que "on ne manifeste pas de telles émotions en public!".
Fin de l'histoire.

On pourrait croire que ce récit sort tout droit de l'époque victorienne. Cela s'est passé il y a six mois. Demander à son personnel de réprimer sa joie est une invitation à la maladie ni plus ni moins.

Nous sommes dans cet héritage qu'une émotion ne se montre pas - comme je le vivais dans mon apprentissage en équitation éthologique où l'on nous disait que le cheval est le meilleur moyen de "maîtriser" nos émotions.

Il s'agit moins de les maîtriser que de les accepter telles qu'elles sont! Et apprendre à privilégier et cultiver celles qui procurent une énergie positive sans pour autant étouffer les autres.
Une des principales caractéristiques des personnes qui réussissent est qu'elles expriment leurs émotions d'une part et leur joie en particulier.

La joie est une émotion qui se partage et qui permet d'avancer. Une des raisons principales de se fixer un objectif et de vouloir le rejoindre est la joie d'avoir pu l'atteindre, la joie d'avoir pu le partager, la joie d'être félicité, l'anticipation de la joie qui pourra se vivre pour l'étape à venir. Savoir que la joie active notre envie de vivre, de découvrir et d'entreprendre devrait faire réfléchir.

 

Qu'est-ce qui peut faire si peur dans l'expression de la joie?
J'ai une réponse qui me vient : sa puissance! 
Comme était si puissante la joie exprimée par Lancelot foulant le sol feuillu de son pas élastique dans les parfums de mousse...
C'est une émotion à cultiver au quotidien, elle a l'avantage d'être contagieuse... Allez-y!


lundi 13 août 2012

CONFERENCE

Qu'est-ce que l'équi-coaching?

Images intégrées 1

Mercredi 31 août 2012 à 19h à Bruxelles (Uccle)

Florentine van Thiel, Chevalliance

Loin de toute équitation, l'équi-coaching vous propose une nouvelle vision de l'être humain, une nouvelle vision du cheval, une nouvelle vision du développement personnel et du coaching. En tant que mammifères les chevaux et nous-mêmes avons en commun – entre autres - de partager des émotions et c'est en cela que le cheval peut nous offrir une voie de développement personnel unique. Toute pensée, tout acte a pour origine une émotion qui peut nous être limitante ou bénéfique. C'est en lien au cheval que nous pouvons apprendre à nous comprendre, à comprendre notre entourage dans le cadre d'expériences positives avec eux.
Cette conférence ouvrira une réflexion sur l'importance des relations.
Ce sujet s'adresse à tous.

Adresse : Aimer apprendre – 219 avenue Coghen, 1180 Bruxelles 

Mercredi 31 août à 19h

Participation : 8 €

Inscriptions par mail : flovanthiel@chevalliance.eu