lundi 27 janvier 2014

Qu'attendez-vous de plus avec un cheval?

La demande en coaching est-elle solide? Etre demandeur, c'est être responsable de sa démarche. Par contre une demande faite par un tiers pour se faire coacher - même si l'on n'est pas contre l'idée - peut créer une forme de défiance qui va freiner le développement de la relation dans un premier temps.
Nous avons déjà pu vérifier *****lors d'un article précédent***** que d'envoyer un manager suivre le séminaire de "la dernière chance" n'est pas très porteur... qui plus est avec des chevaux!

Cette particularité d'aborder un coaching avec un cheval demande déjà une très grande ouverture d'esprit. Ce qui m'étonnera toujours c'est que la personne peut venir sans aimer les chevaux et en traînant les pieds, le résultat sur ce qu'elle doit intégrer pour avancer professionnellement (et dans la vie) lui sera toujours donné.

Si le client peut avoir du mal à formuler sa demande de coaching le cheval a une redoutable efficacité pour le mettre sur la bonne voie. Bien sûr l'équi-coach par le questionnement va aider tout l'aspect verbal de la relation. Il va se faire préciser l'énonciation, il va éclaircir ce qui lui semble confus, il va affiner la définition du résultat souhaité.

Cette réflexion sur les attentes et les réalisations espérées va déjà installer une bonne base pour démarrer le coaching. L'essentiel dans le management va être un accompagnement focalisé sur des demandes claires et assumées. Si cela peut être convaincant à un niveau verbal, c'est la rencontre avec le cheval dans le langage non verbal qui va toucher à l'essentiel pour compléter la demande de l'accompagnement en coaching : l'équilibre écologique entre ce qui relève du mental et ce qui relève du coeur.
L'équilibre écologique
L'équilibre écologique
La rencontre avec un cheval change la donne radicalement. Il va délivrer le message nécessaire dans le moment où vous vous présentez à lui, il le délivre en totale authenticité et avec une grande bienveillance.

Si vous doutez de vos capacités de leader, dès la première seconde il va vous confirmer que vous avez raison .... ou vous démontrer que vous pouvez actionner cette posture et que la pratique avec lui pourra se transposer dans le quotidien.

Si vous vous posez des questions sur votre capacité à communiquer, vous serez surpris de constater que tout comme vos collaborateurs il s'endort quand vous vous perdez en conjecture et que dès que vos idées sont claires il peut adhérer à votre demande.

Si vous avancez dans la vie avec un manque conscient de compétences managériales, voir de compétences sociales tout court et que vous en êtes pétri de peurs (ce dont votre démarche en coaching fait l'objet mais que vous ne souhaitez pas dévoiler trop vite) le cheval vous mettra tout de suite sur la bonne voie de l'authenticité.

A l'inverse si vous avancez dans la vie en vous diminuant, le cheval vous montrera que cette attitude vous dessert complètement.
Le non-verbal dans la rencontre au cheval complète la demande de coaching avec beaucoup d'efficacité et une note d'imprévu pour l'équi-coach autant que pour le client...

En effet les chevaux vont s'adresser à des parties consciemment cachées du client (ce qu'il n'a pas souhaité évoqué devant nous) et des parties inconscientes (ce que le client ignore de lui-même). C'est cette pièce manquante du puzzle qui va affiner les échanges entre le coach et son client et offrir un accompagnement riche en expériences positives dans les interactions avec le cheval.

Si la question au départ est confuse : qu'attendez-vous du cheval? Lui ne mettra pas longtemps à vous donner la réponse!

"Je suis bluffée! ... les chevaux parlent!" s'est exclamée une cliente "j'en ai le coeur tout chamboulé"

Question :

Et vous au fond ... qu'espérez-vous de plus avec un cheval?

lundi 20 janvier 2014

La peur du rejet et d'être rejeté

Mélanie recherche du travail. Des amis lui parle d'un poste à prendre tout en lui expliquant que le collaborateur qu'elle aura a un caractère très difficile. A l'entretien elle constate que ce sera effectivement un challenge quotidien de partager des dossiers avec Jacques... Elle pense que ce n'est pas grave et qu'elle s'en accommodera avec le temps... et elle dit oui! Elle accepte le poste.
La peur de dire non

Dans les trois premières semaines de travail elle sait déjà que sa vie sera un calvaire avec lui. Jacques veut tout contrôler. Elle tente des innovations qu'il lui refuse.

Comme elle est la seule femme dans un milieu essentiellement masculin, qu'elle est jeune, jolie et ... blonde : elle se fait chambrer gentiment. Au début elle accepte de bon coeur. Puis elle trouve cela de plus en plus pesant. Et elle se tait. Jusqu'à l'écoeurement.

Elle rentre chez elle avec des dossiers pour être irréprochable, elle ne mange plus au lunch pour boucler les commandes en retard d'un gros client américain... et elle pleure tous les jours d'épuisement. Son supérieur hiérarchique est parfaitement au courant de la situation et lui demande de composer... Jacques est exceptionnellement compétent!
Je dis non...
Je dis non...
La peur de s'entendre dire non

Elle rêve alors que son contrat s'arrête, comme si le seul moyen de sortir de cette impasse doit venir de l'extérieur.

Chercher un autre job? Elle y a pensé. Elle a timidement regardé quelques annonces il y a plusieurs mois.

- Je dois être réaliste, il y a tellement de personnes en recherche d'un bon poste comme le mien. Je devrais déjà être bien contente d'avoir ce job.

Oui mais... Elle n'est pas contente justement!

Epuisée, elle ne trouve pas l'énergie nécessaire pour se  remettre à chercher. Oui bien sûr elle a répondu à des annonces, envoyé son CV... mais elle n'a plus la force de téléphoner. Pourquoi?

La peur qu'on lui dise "non"!

Il lui semble insurmontable d'entendre qu'elle n'a pas le profil, qu'elle ne correspond pas au poste.

Nous avons tous en nous cette crainte instinctive d'être écarté, de ne pas correspondre à la norme. Dans certaines situations professionnelles cette crainte peut s'exacerber au point de paralyser toute action.

Ne pas recevoir de réponse à un mail, à un courrier ou encore à un coup de fil. La peur d'appeler à un mauvais moment et d'être éconduit sont autant de situations professionnelles courantes et qui si elles s'installent à long terme peuvent mener à de terribles crises d'angoisse et au burn out.

Mélanie partant à la rencontre des chevaux se trouve face à deux chevaux qui l'attire... A qui dire non?
Finalement elle se laissera choisir par une jument, jument qui raccompagnera Mélanie jusqu'à la porte de la prairie.

Choisir ou être choisi? Etre choisi! Dans des situations occasionnelles où l'estime de soi est au plus bas, cette situation extrêmement valorisante va pouvoir offrir un état de bien-être qui  occasionne une prise de conscience positive qui permet de construire.

Dans notre entretien elle identifie qu'elle peut trouver des espaces dans la journée où il lui sera possible de prospecter pour un nouveau poste. Une petite lucarne s'est ouverte dans son quotidien.

Sur une seule journée nous pouvons être amenés à essuyer des refus à plusieurs reprises sans être nécessairement effondrés.
Dans le contexte de crise actuelle beaucoup de personnes se retrouvent acculées à essuyer des refus à répétition ou à dire oui à des collaborateurs, des clients, alors qu'une petite voix au fond d'elles crient "au secours"... Elles en arrivent alors à être vidées de leur propre énergie comme de leur propre substance. Elles se trouvent dans l'incapacité de faire des choix et de comprendre comment elles en sont arrivées là.

La simple bienveillance de la jument dans la rencontre aura déjà réglé émotionnellement un problème que la jeune femme se refusait jusque là à elle-même. Il se peut que Mélanie ait manqué de cette bienveillance plus tôt dans sa vie, il se peut qu'elle ait cette disposition pour répondre à une image qu'elle croit être "forte" ou parce qu'elle évolue dans un contexte social qui lui dit qu'elle n'a pas le choix. Ce qui importe c'est qu'elle puisse apprendre ou réapprendre à écouter quand la blessure du refus prend des proportions inappropriées et quand elle écarte sciemment les contextes qu'elle sait ne pas lui convenir.

Sur ce premier état de bien-être positif activé par la jument, le coaching va se construire de rencontre en rencontre jusqu'à retrouver la capacité de faire des choix conscients en résistant aux pressions extérieures inappropriées.

Question :

Comment vivez-vous les situations de refus?
Quelles sont les situations où vous devriez dire non pour vous respecter dans la négociation?
Pourquoi avez-vous dit oui?
Quel prix payez-vous quotidiennement pour ce oui de trop?

lundi 13 janvier 2014

Plusieurs façons de voir le monde

En ce début d'année j'ai eu l'occasion de comprendre à quel point la vision des hommes et des femmes peut être différente. L'équi-coaching se prête particulièrement bien à cette évidence. Pourquoi?
Dans l'équi-coaching un homme voit un cheval.... et une femme voit un merveilleux animal inspirant un parfum d'aventure.

L'information passe différemment selon que cela soit un homme ou une femme qui lit mes articles.

Très pragmatique un homme pensera qu'un cheval ça se monte! Etre dans une démarche de coaching au sol à côté de l'animal le rend extrêmement sceptique quant à l'efficacité dudit coaching.

Une femme y voit tout de suite l'aspect relationnel possible et s'ouvre plus facilement à l'idée qu'un accompagnement professionnel en compagnie d'un cheval puisse avoir toute sa légitimité dans un catalogue de formations en entreprises.

Si je développe les éléments qui feront l'efficacité de l'équi-coaching, l'idée que l'émotion sera abordée dans son accompagnement intéressera plus facilement une femme alors qu'un homme sera souvent rebuté à l'idée qu'un tel sujet émerge dans une formation d'entreprise. Il préfère que l'on soit technique et que l'on ressorte d'une formation en étant pratique!

Dans la société dans laquelle nous vivons il y a encore bien des progrès à faire... dans la compréhension basique du monde et du regard de l'autre. Et le monde a besoin de plusieurs façons de voir pour avancer.

Certains peuvent voir le monde en images, ou voir le monde en mots, et d'autres éléments peuvent encore entrer en jeu. Nous avons besoin de toutes les visions. Car ces visions se complètent. Le danger est de laisser une seule vision dominer le monde.
Que voyez-vous en premier lieu?
Que voyez-vous en premier lieu?
Une entreprise a besoin de l'aspect technique pour être performante et elle a aussi besoin de se pencher sur l'aspect humain.

Voyons quels sont les thèmes proposés dans les formations d'entreprises pour l'aspect humain. Je vais vous le proposer de deux manières différentes :

- Gérer les imprévus
- Une nouvelle compétence la créativité
- Dynamisez vos collaborateurs
- Evitez le burn out
- Gestion de conflit pour une relation "win-win"
- La motivation comme moteur de développement professionnel

Ces thèmes sont des thèmes d'équi-coaching et que l'on peut aussi libeller comme suit :

Si vous vous posez ces questions :

- je ne sais pas dire non
- j'ai peur de ce qu'on pourrait penser de moi
- j'ai peur d'entrer en conflit si je prends ma place
- je n'ose pas changer de poste (ou de fonction)
- je n'arrive pas à démarrer une nouvelle activité
- je n'arrive pas à ce qu'on me suive dans ce projet
- je n'ose pas contredire mon collaborateur
- je n'ose pas parler en public
- je voudrais perdre 5 kilos et je n'y arrive pas
- etc...
... le cheval peut vous aider!

Communiquer sur un aspect uniquement verbal est sujet à beaucoup d'interprétations ne correspondant pas toujours au ressenti. Le cheval nous place dans l'obligation de communiquer directement sur la relation.

Vivre de plus en plus dans un monde virtuel nous éloignent de nos ressentis. Jamais auparavant notre société ne s'est à ce point éloigné de sa nature profonde et le cheval a - plus que jamais - sa place pour nous reconnecter à notre authenticité. C'est notre authenticité qui offre la possibilité d'exprimer nos besoins sans violence, d'entrer en relations, de respecter nos valeurs. Toutes choses qui font que si l'on y renonce, on renonce à soi et renoncer à soi a un coût élevé .... aussi pour l'entreprise.

Question :

Quel est le libellé qui vous a le plus parlé?

Pour aller plus loin :

Voir aussi le témoignage d'une femme diagnostiquée autiste dont les modèles techniques pour abattre les bovins ont révolutionnés les élevages aux Etats-Unis. Temple Grandin raconte comment son esprit fonctionne, partageant sa capacité à "penser en images" qui l'aide à résoudre des problèmes que les cerveaux neurotypiques pourraient manquer. Elle affirme que le monde a besoin de gens du spectre autistique tels que les penseurs visuels, les penseurs par modèle, les penseurs verbaux

lundi 6 janvier 2014

2014 ... la pleine conscience du cheval

Pour activer un changement il est nécessaire d'être prêt à renoncer à d'anciens comportements, d'anciennes habitudes pour aller vers un renouveau plus agréable et choisi dont on connaît peu de choses. Cela implique de passer par une période d'inconfort à durée variable.
Cette année est placée sous le signe du cheval dans l'horoscope chinois. Ce signe nous invite aux changements, à l'innovation et à la créativité.
Pourquoi le cheval serait-il notre meilleur allié dans le changement?

Animal accompagnant l'homme depuis plus de 8000 ans c'est à son instinct qu'il doit sa survie à nos côtés.

Cet instinct que nous avons perdus, débordés que nous sommes par des overdoses d'informations les plus diverses qui nous ont endormis les sens. Nous vivons dans une société malade qui cautionne le harcèlement moral et physique en entreprises, qui préfère des arrangements amiables par des retraits de plainte par crainte de nuisance de réputation sans avoir réglé le problème de fond qui continue son travail de sape.

Il reste cependant en notre pouvoir et à un niveau individuel de pouvoir réagir et agir en pensant à nous. Cependant là aussi nous pensons tant à nous que nous y pensons mal.

"Tout d'abord parce que nous nous laissons trop facilement gagner par des valeurs et des injonctions factices : performance, abondance, apparence. Trois fléaux, et de nos sociétés, et de nos psychismes. La performance : il est normal de vouloir bien faire, mais pas de voir des "challenges" partout, de vouloir être un "gagneur", au point de se rendre malade. L'abondance : il est normal de vouloir disposer d'un toit, de vêtements, de nourriture. Mais pas d'acheter fiévreusement (ou de rêver d'acheter) tout ce que l'on nous agite sous le nez. L'apparence : il est normal d'avoir du plaisir avec son corps, et d'en prendre soin. Mais pas de trembler à la moindre ride ou au premier cheveu blanc." Christophe André, psychiâtre

Engourdis d'illusions nous nous laissons trop facilement entraîner dans une image préfabriquée de nous-même qui correspond si peu à l'authenticité qui se cache au fond de chacun de nous.

Le cheval nous amène à nous penser différemment. Il nous permet de rencontrer ce besoin vital d'être nous-même, de connaître notre valeur et d'apprendre à l'assumer.

Le cheval nous permet de nous reconnecter à une précieuse source d'informations que culturellement nous vivons très mal, j'ai nommé : les émotions. Cela nous rend responsable de nos choix et non victime du monde.

Le cheval nous permet d'apprendre à nous centrer vers un objectif en utilisant notre intuition comme guide au lieu de nous en remettre à un GPS au moindre choix de direction à prendre, à la moindre difficulté rencontrée. La preuve en est, et sans me tirer une balle dans le pied pour autant, qu'il faut bien reconnaître que nous somme envahis de coachs dans le suivi de nos décisions.

Le cheval nous permet d'être dans l'intention et d'activer l'essentiel pour le plus court chemin vers soi.

Le cheval est rapide et efficace, dans une société où la notion de temps se traduit en capacité de réagir dans l'instant, il va droit au but de vos points de développement.

Le cheval est un communicateur direct, authentique, et son accompagnement permet qu'il nous rende autonome et confiant.

Et si vous commenciez par vous?

Si le monde de l'entreprise est encore bien frileux dans les mutations qu'elle tarde à mettre en place faute de sa tentative désespérée de faire prendre une mayonnaise qui a tourné depuis bien longtemps, chacun de nous peut prendre conscience du chemin à parcourir pour soi.

Geneviève Vandevelde, comptable et fiscaliste, dirigeante de société, m'a fait parvenir ce témoignage lors de sa participation au séminaire sur l'estime de soi le 20 décembre dernier et en voici un extrait:
"[...], lorsque je me suis retrouvée, ce jour, à peine 48 heures après le début de mon expérience humaine, en compagnie des chevaux, à leurs poser ma question existentielle, j'ai vécu une émotion dont je n'aurais jamais pu imaginer l'existence. Calmement et en prenant tout le temps nécessaire, ils m'ont éclairée sur une question qui pourrissait ma vie et me bloquait dans mon épanouissement personnel. Waouh !
Quand, je suis rentrée cette fin d'après-midi à la maison, j'ai senti que je n'étais plus la même personne, une définition claire des émotions, du fonctionnement de celles-ci, le bienfait de la pleine conscience et l'importance de faire l'effort d'arrêter d'être en "mode automatique", m'ont ouverts au monde en général et à moi-même en particulier." Geneviève Vandevelde
Aussi je souhaite que la puissance du cheval puisse vous porter dans les changements de votre vie, qu'il vous soutienne dans le déploiement de votre estime personnelle et professionnelle, que vous saisissiez l'opportunité de confier votre existence à son pouvoir d'épanouissement et d'ouverture du coeur et qu'il vous accompagne dans l'activation de votre créativité... afin que vous viviez une vie en accord avec vos valeurs.