dimanche 22 mai 2016

L’équicoaching comme porte ouverte sur la confiance en soi

 Nous passons par l’expérience ou la découverte constamment.

Quand nous savons faire dans une situation tout se passe bien. Nous sommes en situation de contrôle et cela nous donne une sensation de maîtrise d’où découle la confiance en soi.

Quand nous ne savons pas faire, nous devons nous en remettre à la découverte. Pour certains c’est l’éclate comme les chats qui partent à l’aventure de n’importe quel carton que vous laissez à leur disposition.



Pour d’autres c’est juste … horrible ! C’est l’inconfort, le non contrôle. Différentes stratégies peuvent prendre place pour « faire avec »:

  •  Parfois nous trouvons que le seul moyen est de cacher ce qui se passe fondamentalement en nous et le résultat sera d’attaquer l’environnement. Peu de possibilité de remise en question immédiate dans ce cas de figure.
  • Nous pouvons aussi nous victimiser et accuser le monde - ce qui est aussi une manière d’éviter de voir précisément où nous en sommes. Cela peut prendre un certain temps avant de réaliser que la posture de victime est perdante. 
  • Nous pouvons nous aveugler sur nos capacités et nos accomplissements - ce qui arrive souvent. Il se peut qu’en agissant de la sorte le fait de chercher de l’aide peut nous aider plus vite à retrouver notre confiance en nous par une vision du monde plus adaptée. Pour chacun de nous il y a un lieu d’où nous pouvons apprécier les situations d'une meilleure façon.
  • Et puis, quand nous savons faire, il y a une situation qui peut dysfonctionner malgré tout : c’est l’obligation de résultat ! Nos anticipations sont terroristes, nos comparaisons sont dévalorisantes, et l’inconfort persiste.

« Je viens vous voir parce que je manque de confiance en moi… »



C’est tellement vaste … et le manque de confiance en soi peut arriver à n’importe quel moment d’une vie par n’importe quel chemin. Ce n’est en réalité pas tant quelque chose qui nous manque ou que l’on perd, c’est quelque chose que l’on refuse de soi.

Se sentir fragile et démuni dans une situation nouvelle est tout à fait normal. Pour une raison qui nous appartient  - et c’est différent pour chacun de nous, - quand nous nous y trouvons, nous pouvons soit accepter cet état de vulnérabilité et grandir, soit refuser de toutes nos forces ce que nous considérons comme une faiblesse. C’est tout simplement refuser de voir qui nous sommes avec nos compétences et nos différences. Il s’agit moins d’un « je sais faire » qu’un  « je sais être ».

Appelons-la Dominique. Elle réussi brillamment tout ce qu’elle entreprend et est bardée de diplômes. Elle a un poste de manager que beaucoup lui envie. Il y a cependant ce trac constant qui la poursuit jour et nuit et lui mine la santé : la confiance en elle. Par où commencer?
"Comment êtes-vous arrivée jusqu’ici?"
 En voiture
"Donc vous savez conduire, vous savez trouver votre chemin vers un lieu que vous ne connaissiez pas avant de venir ? C’est une compétence ! Certaines personnes n’y arrivent pas. Alors dites-moi en quoi précisément manquez-vous de confiance en vous ?"
« Je ne sais pas. Ca a toujours été comme ça. Je manque de confiance en moi depuis très longtemps!»  

Un manque de connaissances ? Non ce n’est pas son cas. Un manque de méthodologie ? Non plus. C’est un manque de savoir qui elle est, où elle en est et comment apprivoiser tout ça pour avancer.

C’est évident que dans nos apprentissages le chapitre « savoir où j’en suis grâce à ce que je ressens pour découvrir ce dont j’ai besoin pour avoir confiance en moi » est manquant dans beaucoup de bibliothèques… Parce qu’il s’agit moins de savoir que d’être cela nous oblige à afficher une aisance très relative.

Le cheval a cette capacité de nous sortir de notre dysfonctionnement déjà parce que le langage verbal ne fait pas partie de ses compétences! Il nous accompagne par là même à décoder la cavalcade de notre mental, et nous aide à mieux comprendre nos leitmotivs limitants.
Avec le cheval l’école du ressenti peut commencer. Ce fameux chapitre manquant évoqué plus haut peut s’écrire.  Il peut nous aider à nous faire un allié de ces incertitudes tapies au fond de nous. Il peut nous montrer que c’est une force.



Quelques pistes en forme de questions :

    • Quel résultat attendez-vous de vous ?
    • Quel résultat attendez-vous des autres ?
    • Quand avez-vous l’impression d’être ou ne pas être à la hauteur ?
    • Pourquoi pensez-vous que d’autres seraient mieux à votre place ?
Quelques pistes en forme de répétitions :

    •  Je n’y arriverai jamais
    • Je dois être fort(e) sinon je vais me faire avoir
    • Je ne suis pas prêt(e)
    • Je suis incapable d’affronter cette situation
    • Je déteste parler de mot
    • Je n’en dors plus

Par une porte ouverte sur l’équicoaching, une formation de deux jours sur la confiance en soi est créé pour :

    •  vous redonner confiance en vous
    • vous faire comprendre quelles sont les différentes articulations qui entrent en jeu et les déjouer
    • vous faire repartir avec un plan d’action spécifique
    • vous permettre de faire face ou à nouveau faire face aux défis professionnels ou privé